863 IP référentes, 3 liens en .edu, 2 000 domaines référents. Sur le papier, le potentiel SEO du
Quel risque encourt mon entreprise si elle ne renouvelle pas son nom de domaine ?
Si le renouvellement ne se fait pas, différents problèmes peuvent intervenir pour l’entreprise ayant perdu son nom de domaine. “Le principal risque est le cybersquatting, surtout en cas d’usage frauduleux”, déclare David Chelly. “Le danger est que quelqu’un se fasse passer pour la société et envoie par exemple des demandes de paiement. Cela arrive assez souvent. Le risque est élevé pour les sites actifs avec des adresses emails.”
Comment éviter que mon nom de domaine soit racheté par une société ?
Afin d’éviter qu’un nom de domaine soit racheté par une société, il existe un conseil simple pour éviter en amont les oublis : demander une option de renouvellement automatique auprès de votre registrar. Vous pouvez réclamer d’enregistrer le nom de domaine 10 ans par exemple ou le renouveler à chaque fois. Des services existent aussi, comme FR Lock pour le .fr, pour éviter l’effacement du domaine grâce à une opération spéciale. “C’est beaucoup plus cher, mais au moins cela sécurise les choses”, confie David Chelly. Notons que les registrars spécialistes des grands comptes proposent également des solutions.
Si le nom de domaine n’a pas été renouvelé, peut-il facilement changer de propriétaire ?
Si le nom de domaine n’a pas été renouvelé, il existe une forte probabilité qu’il soit ré-enregistré par un tiers. “Dès que le site a du “jus”, on ne peut rien faire, sauf avec les extensions mineures qui ne sont pas surveillées”, révèle David Chelly. “Pour les sites en .fr, c’est extrêmement facile à faire pour un snappeur, c’est-à-dire une personne qui récupère les noms de domaine dont les enregistrements n’ont pas été reconduits par leur propriétaire. Tous les domaines sont potentiellement “snappés”, d’autant que c’est gratuit. Après, le snappeur a 5 jours pour relâcher le domaine s’il n’a pas d’intérêt à l’acheter.”
Si mon nom de domaine est racheté, quelle est la meilleure procédure à suivre pour le récupérer ?
Si le nom de domaine est racheté, l’ancien titulaire peut souhaiter le récupérer. Dans ce cas là, il n’y a souvent pas à faire d’autres choses que de payer une forte somme d’argent. Dans le domaine, par exemple, HugeDomains récupère des millions de noms de domaine expirés. “Il est difficile d’avoir un nom de domaine sans payer une somme à moins de 4 chiffres”, avance David Chelly. “Il y a en effet beaucoup de profiteurs dans ce domaine. Les entreprises demandent directement à l’ancien propriétaire de payer . Quand ce n’est pas elles qui revendent le nom de domaine, cela va être d’autres personnes ou organismes, avec lesquels on ne peut pas vraiment discuter.”
Afin de ne pas perdre trop de plumes pour retrouver votre nom de domaine, David Chelly conseille : “Pour négocier, il vaut mieux passer par un prestataire qui peut négocier pour l’entreprise. Tous les registrars proposent ce service, mais pas avec la même qualité. Solidnames par exemple connait bien les aspects juridiques. Safebrands ou Nameshield peuvent aussi accompagner efficacement. Les prix sont très corrects.”
Il est aussi possible de passer par l’UDRP, pour Uniform Domain name dispute Resolution Policy. Cette procédure de résolution de litiges est mise en place par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) en cas de contrefaçon d’un nom de domaine. Elle concerne notamment les extensions génériques en .com, .org, ou encore en .net. “C’est très bien formalisé”, note l’administrateur du SEO CAMP. “Cela coute 1 500 dollars la procédure. Mais il faut obligatoirement se faire aider par des avocats. Cela va couter beaucoup plus cher et on n’est pas sûr de récupérer le nom de domaine. Par exemple, si les termes employés sont génériques, on ne les récupérera probablement pas.”
Notons qu’il est plus facile de récupérer le nom de domaine en ayant déposé une marque et d’avoir un motif légitime pour faire la demande. Cependant, cela peut aussi fonctionner si le titulaire n’a pas de marque et qu’il évoque par exemple sa notoriété pour récupérer son nom de domaine. “Mais il vaut mieux prendre une marque car elle permet de faire la procédure”, explique David Chelly. Les sites en .fr bénéficient d’une procédure de résolution des litiges économique et efficace, dénommée Syreli. “En .fr, celui qui a une marque paiera 250 euros la procédure pour récupérer son nom de domaine”, livre l’éditeur de sites web.