Le succès de l’Arithmaurel, “l’horloge à calcul” révolutionnaire

Le protagoniste de l’article – écrit par Alain Guyot – n’est pas un simple objet, mais un parcours complet articulé autour d’une invention, de son succès, de ses copies, de ses compétitions, de ses défaites, de ses victoires… L’auteur valorise les coulisses de la naissance de ce calculateur en avance sur son temps, qui a contribué à la notoriété de la France en tant que pionnière du calcul depuis le XIXè siècle.

Inventé à Voiron en 1842, connu sous le nomme d’Arithmaurel, le calculateur était capable d’exécuter automatiquement les 4 opérations arithmétiques. En réalité, cette automatisation totale avait au moins un précurseur : la première machine à calculer, nommée Arithmomètre, a été inventé et breveté en 1820 par Charles-Xavier Thomas.

L’objectif de Thomas n’était pas de commercialiser la machine, mais sa production a cependant décuplé car son invention n’avait guère de concurrents dans le monde. La compétition s’impose et la promotion devient indispensable pour se défendre contre des défis inattendus : en 1842, à Voiron, Louis Maurel et son ami Jean-Honoré Jayet réalisent une calculatrice révolutionnaire, l’Arithmaurel, et obtiennent plusieurs brevets et médailles d’or.

Découvrez comment l’Arithmaurel devient la bête noire de Thomas, et comment ce dernier sortira vainqueur de la compétition entre les deux machines. L’histoire complète est accessible sur Echosciences :

« Recherche, informatique, industrie : À Voiron fut inventé en 1842 un calculateur révolutionnaire (1/12 -année 2021) »

P.S. Si vous savez où se trouvait l’atelier de Maurel et Jayet à Voiron, faites-le nous savoir, l’ACONIT œuvrera pour y faire apposer une plaque commémorative