En 1840, deux Dauphinois inventaient et fabriquaient à Voiron une “horloge à calcul” très en avance sur son temps
Une machine à calculer mécanique a t’elle sa place dans un musée des ordinateurs ? comme un carrosse dans un musée de l’automobile ? L’Arithmaurel exécutait automatiquement en 1850 les 4 opérations arithmétique, comme l’unité arithmétique de tout les ordinateurs. Cette automatisation totale avait au moins un demi-siècle d’avance. De plus l’Arithmaurel n’avait ni manivelle, ni moteur, ni pile. Le secret est dans les gros boutons à oreille qu’il faut tourner pour afficher des nombres (diviseur ou quotient) sur les cadrans à aiguille. Enfin pour justifier son intérêt à Grenoble, l’Arithmaurel a été conçu et prototypé à Voiron, à 25 km, par deux Dauphinois : Timoléon Maurel et Jean Jaillet.
Cliquez la photo ci-contre pour l’agrandir. Autorisation du « Conservatoire Nationale des Arts et Métiers. »
Une application permet de manipuler un Arithmaurel virtuel. Cette application peut lui faire exécuter des additions, soustractions, multiplications, divisions et sommes de produits sur des valeurs tirées au hasard.
ACONIT n’a pas d’Arithmaurel physique car ils sont extrêmement rares, seulement 5 musées en possèdent, et probablement plus aucun en état de calculer.
Il semble qu’aucune trace de l’atelier de Maurel et Jaillet à Voiron ne nous soit parvenu.
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Author: Alain Guyot